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"Le FLE qui TICE sa toile"

15 décembre 2005

Arrivée dans le port

Chers internautes,

Le bateau FAOD vient tout juste d'arriver en provenance de la France, àprès une longue traversée tumulteuse. Je distingue les tutrices lessivées par ce chaos, mais cependant ravies de voir enfin ce tutorat se terminer. Quel bel exploit ont-elles réalisé à ce jour. Elles s'étonnent elles-mêmes d'avoir su piloter ce radeau, seules, sans une aide aucune!
Mais oui mes dames, félicitations! Vos apprenants, dont j'ai pu lire leur questionnaire, semblent enchantés de ce voyage franco-américain.

Je tente de me frayer un passage parmi la foule de gens venue vous applaudir, pour venir jusqu'à vous et cueillir ainsi vos premières fleurs, vos premières émotions, toutes fraiches. Samira semble déjà occupée par quelqu'un d'autre. Je m'approche d'Hélène qui me paraît un peu ballonnée...
- Bonjour Hélène. Tout d'abord, bravo pour votre traversée. Tout le monde ici est venu partager votre exploit avec vous deux. Cependant, j'imerais vous poser deux ou trois questions, pour nos internautes qui vous suivent avidemment chaque semaine sur votre blog! Pensez-vous que le pari était gagné d'avance?
- Bien sûr! (rires) Non je plaisante. Au départ, et je parle pour moi, j'ai beaucoup douté. Je me suis dit que je n'y arriverai pas. Je me trouvais trop jeune et pas assez expérimentée. Mais j'ai appris à relativiser, à me dire que c'était une expérience et que j'avais le droit à l'erreur, au rattage comme on dit. Et c'est humain que de se tromper quand on est novice dans une discipline. Cela fait partie de l'apprentissage.
- Vous parlez d'erreur, pouvez-vous m'en citer une?
- Par exemple, dans les premiers messages postés, nous demandions trop de choses à nos apprenants si bien qu'ils avaient tendance à moins participer, à moins se prononcer. Nous voulions monter un projet avec eux, mais leur niveau, le temps qui nous ait été donné et leur disponibilité ne pouvaient mener à bien le projet initial. Aussi,nous avons du redresser la barre pour une autre direction qui s'est avérée profitable pour nous tous.
- Cela ne fait que témoigner de votre investissement à chacune.
- C'est vrai, vous avez raison. Sam et moi (à dire à la manière blonde) étions très motivées à ce tutorat. Enfin nous allions jouer à la maîtresse pour de vrai! Nous étions enthousiastes. Je pense que cela est primordial, surtout quand il s'agit d'enseignement à distance. Ne voyant pas nos apprenants, nous nous devions d'être débortantes d'entrain afin de motiver les troupes! Tout ce qu'il se passe au sein d'une classe et qui ne peut avoir lieu à distance, s'est retranscrit dans les messages. L'affectivité a joué un rôle important.
- Merci Hélène d'avoir répondu à mes questions. Bon courage àtoutes les deux pour votre stage.

Quant à vous, chers "matelonautes", merci d'avoir suivi les aventures du groupe vert lors de sa traversée homérique!

A présent, changeons de cap et en route pour de nouvelles expériences! Puissent-elles nous mener au bout du monde!!

Comme tous bons marins bretons, je vous dis "Kénavo" !

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14 décembre 2005

Terre a tribord!

Voilà, on commence à toucher au but.
On sait déjà que c'est bientôt la fin.

Le 8 décembre, nous leur avons annoncé que nous ne postions plus d'activité. Cependant, et pour finir en beauté, nous leur avons proposé de faire un chat. Nous leur avons fait des propositions de jour et d'heure, en tenant compte des disponibilités de chacun d'entre nous ainsi que du décalage horaire:
1) Samedi 10/12 entre 10h-12h pour vous, ça nous fait 16h-18h pour nous
2) Dimanche 11/12 entre 10h-12h pour vous, ça nous fait 16h-18h pour nous
3) Lundi 12/12 à 18h pour vous, ça nous fait minuit pour nous
4) Mardi 13/12 à 18h pour vous, ça nous fait minuit pour nous
5) Mercredi 14/12 à 18h pour vous, ça nous fait minuit pour nous.

George semble très intéressé et enthousiaste, comme d'habitude. Nous attendons encore les réponses de Trevor et Kyle...

Le chat a eu lieu le hier...Malheureusement, je n'ai pas pu y participer. Cependant, Samira a réussi a discuter avec George et Kyle! Selon elle, c'était très sympa. Je trouve que c'est bien de finir comme ça...
Après des échanges asynchrone, quel plaisir de parler en instantané!

1 décembre 2005

Alléluia

Ca y est, le navire est lancé : George, Kyle et Trevor répondent au sujet. Le thème de Thanksgiving les intéresse, certes, mais il y a autre chose je crois. Peut-être que lorsque l’on sollicite leur propre expérience, ils participent davantage. Car en effet, le but premier d’une langue n’est-il pas de communiquer entre pairs ? Nos apprenants utilisent le français pour nous faire part de leur vécu. Il semblerait cependant que Kyle et Trevor aient partagé la fête de Thanksgiving de la même manière : dinde, tarte au potiron et Super Ball !!! Comme quoi, les stéréotypes ne sont pas toujours faux !

Mais ce que nous souhaitons le plus c’est qu’ils INTERAGISSENT !! Pourquoi ne se lisent-ils pas ? Ou s’ils le font, pourquoi ne l’écrivent-ils pas ?
A quoi sert donc ce forum. Chacun pose son post-it sans lire celui du voisin.

DONC, pour remédier à cette dernière faiblesse, nous les invitons explicitement à se lire les uns les autres. Et pour vérifier que chacun le fasse, nous leur proposons un petit jeu :
« Vous devez nous donner 3 mots (ou adjectifs) pour qualifier "Thanksgiving". Mais attention vous ne pouvez pas réemployer ceux de vos camarades ».
Nous verrons bien la prochaine fois si les yeux se sont baladés sur les autres messages…

Toutefois, nous restons confiantes et satisfaites de notre groupe. Ils participent et restent présents tandis que dans certains groupe, les apprenants tombent à l’eau ou préfèrent une autre direction…

24 novembre 2005

Thanksgiving

Enfin Kyle nous a répondu. En fait, il a eu un petit retard. Nos trois matelots ont tous participé à la discussion. Nous pouvons ainsi fermer ce fil de discussion.

Nous sommes contentes et assez fières de nous. Si l’on inquiétaient de ne pas avoir suffisamment de messages les premiers temps, il en est tout autrement à présent. En fait, nous avons appris a mesurer notre attente ; à ne pas les pousser à écrire à tout prix alors qu’ils n’en n’ont pas envie. Ce tutorat est avant tout un « bonus », un plaisir de partager quelques lignes en français par-dessus l’océan. Nous ne sommes pas là pour les faire progresser d’un niveau. D’ailleurs ils écrivent assez bien français. On a pu constater que chacun est capable d’écrire un texte long.
Ce tutorat, c’est juste un échange, juste une expérience, juste une découverte…

Aujourd'hui, Jeudi 24 novembre, c’est Thanksgiving pour nos matelots-ricains. L’occasion pour nous d’ouvrir un nouveau fil de discussion sur le sujet afin d’en savoir un peu plus sur les pratiques de chacun d’eau et ainsi entrr dans leur petit monde intérieur…
On leur demande l’origine de cette fête et comment ils la vivent.

Quant à nous, on leur parle du Beaujolais nouveau de Jeudi dernier…

17 novembre 2005

Tenir la barre

George est rentré de vacances et Kyle n’a toujours pas répondu… George nous donne son opinion sur le nucléaire. Nous constatons également qu’il a ouvert un nouveau fil de discussion pour raconter ses vacances à Vienne, en Autriche, qui étaient merveilleuses. Ses vacances ne semblent pas intéresser les autres qui ne viennent même pas consulter son message, le lire ou lui poser des questions… Peut-être que l’opéra ne leur plaît pas ?

Entre le dernier tutorat et aujourd’hui, je reprendrai les mots de Hegel qui aurait qualifier la situation en disant qu’il « n’y a rien de nouveau sous le soleil ». En parlant de soleil, je cherche sa chaleur, en vain. Mes doigts sont brûlés pas le froid, ma peau craquèle et mes lèvres se gercent… C’est à peine si j’arrive à écrire. Pendant que je suis assise, je bouge mes orteils pour ne pas le retrouver au fond de ma godasse à la fin de la journée… Je rêve de coup de soleil, de shorts et de bikini, bien que ma morphologie me déconseille fortement de mettre se genre de petites tenues !!

Je m’égare. Le froid me monte à la tête et me glace les neurones qui ne sont plus beaucoup productives. Je dois me concentrer, me forcer à tenir la barre mais je me sens ralentir à chaque pause. C’est horrible d’avoir froid.
Tout s’arrête. Tout s’essouffle et s’amenuise.
- Taper plus vite sur le clavier pour solliciter la circulation du sang entre mes doigts.
- Taper des pieds pour ne pas qu’ils cassent.

Si quelqu’un fait irruption dans ma cabine, il verra une fille complètement folle qui saute, se dandine et chante sur sa chaise… Pourquoi faire ??? Mais pour ne pas congeler pardi !

Le Noroit, ce vent du Nord-Ouest, ne doit pas m’empêcher de continuer. En cette séance du Jeudi 17 novembre, nous recadrons l’activité en demandant à nos apprenants de trouver des arguments POUR le nucléaire à partir du site Internet d’EDF ainsi que d’un document audio, une interview que nous avons inventé et qui met en scène une journaliste interrogeant une opposante au projet d’installation d’une centrale nucléaire. On sait qu’ils aiment bien écouter parler français et qu’ils « collectionnent » les sites Internet qu’on leur donne !!
Pourvu que ça marche et que Kyle apparaisse...

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10 novembre 2005

1,2,3 ils "mâtent" l'eau

Je ne sais quel cris poussent les marins quand ils sont contents mais je dirais : « Wahou ! » Le lendemain de la discussion que nous avions lancée, Trevor répond. Il donne son opinion sur le nucléaire et ses essais qui doivent être faits loin de toute population afin d’éviter tout risque. Je me permets de dire que même en plein milieu de l’océan où je suis, il y aurait encore des risques.

Nous félicitons Trevor pour sa participation et invitons Kyle à faire de même. Je relis ma phrase et je me dis : « féliciter »… C’est étonnant de féliciter un apprenant. Mais c’est que le public anglophone, et plus spécifiquement américain, fonctionne beaucoup à l’affectif. Les français apparaissent sévères et froids alors que c’est tout simplement une différence culturelle !

Lors de cette séance de tutorat, nous leur présentons le site de la Cité des sciences et de l’industrie. Vraiment bien construit et de façon claire, le site parle du traitement des déchets du nucléaire.

5 novembre 2005

Première avarie

Amie est tombée à la mer. Son capitaine, Laura, nous a rassuré en nous informant qu’elle avait été repêchée par une bisquine. Elle est donc saine et sauve. Cependant, pour reprendre ses esprits, Amie préfère ne pas poursuivre l’aventure avec nous. C’est donc avec nos trois matelots, George, Kyle et Trevor que nous terminerons l’aventure. Mais pour l’instant, nous pouvons nous féliciter de la forme de notre navire qui est assez belle.

Et pour avoir un nouveau souffle, nous avons doté notre navire NOVA de son artillerie en ouvrant aujourd’hui un nouveau fil de discussion, dans lequel nous nous sommes attachées à rester au plus près de ce que faisait Laura. En ce moment ils travaillent sur Tahiti et les essais nucléaires qui y ont eu lieu entre 1966 et 1998. Nous leur avons donc demandé ce qu’ils pensaient de cette énergie :
« Tout le monde sait combien le nucléaire fait des victimes et que sa manipulation est dangereuse. On sait aussi que c'est une arme très puissante et protectrice. Mais le nucléaire coûte moins cher et il est moins polluant que l'énergie solaire, le gaz ou le charbon car il ne rejette que 6g de CO2/kWh.
Il existe autant d'inconvénients que d'avantages pour le nucléaire. Ce qui nous intéresse ici, dans cette discussion, c'est de connaître VOTRE opinion ».

Mais alors que nous pensions enfin « avoir bien en main » notre appareil à gouverner, vu leur participation étonnante lors de notre absence, voici que George nous annonce qu’il part en vacances ! Et nous qui croyions avoir obtenu un bateau ardent... Nous n’avons plus qu’à croiser les doigts pour espérer lire quelques lignes de Trevor et Kyle.

En fait, c’est quitte ou double : Soit ils ne participent pas car George n’est pas là pour lancer des pistes ou ouvrir le débat, soit ils vont se libérer du fait de l’absence de George qui, peut-être les étouffe ou les inhibe pour prendre la parole… A voir !

Je regarde le foc flotter dans l’air. Il ne tient qu’à une corde, qu’à un nœud pour s’envoler. Et c’est tout à fait l’image que j’ai de mes apprenants. Si je déserre un peu le nœud, autrement dit, si j’enferme « George l’araignée », Kyle et Trevor répondront très certainement…

Nous essayons de greater notre bateau, de lui donner des formes fines pour le rendre plus rapide. Tel estl'objectif, le cap que nous visons. 

4 novembre 2005

Hissez haut

Retour de vacances.
J’étais partie en Bretagne. J’ai fait demi-tour, ma bouée et mon pochon à la main. Une envie folle de retrouver la mer du Nord, de manger des palets bretons et de respirer le « véritable air marin ». Je ne sais pas de quoi je suis composée mais la mer a un effet chimique sur moi, en moi.
Je respire. J’expire. Je vis.
Tout en moi se détend.
Je m’enivre…
Oui, c’est tout à fait ça. Je suis ivre de plaisir face à la mer. Cette « grande madame » qui fait si peur. Mais quand on s’approche d’elle, quand on lui murmure un secret, elle nous répond par son chant berçant et euphorique.

Je suis donc retournée sur mon bateau FOAD les poumons chargés d’iode pure. J’ai retrouvée ma banette, ma si jolie couchette que je commence à vomir. Je ne la supporte plus. Je déteste ma cabine. Je ne peux pas changer les meubles de place, ils sont cloués, collés et agencés sur mesure ! Mon hublot se fait un voile naturel en se laissant gagner petit à petit par les algues. C’est crade et ça pue. On ne peut même pas ouvrir les fenêtres !!! En plus, c’est impossible de changer de chambre. Je dois rester dans la verte jusqu’à la fin.

 

Néanmoins, je suis contente de revoir mes apprenants. Samira et moi les félicitons de leur efforts fournis et nous fermons pour la première fois un fil de discussion. Nous notons que leur participation active a redonner un souffle au groupe. Si nous constations jusqu’à présent que seul George participait aux tâches demandées et que Trevor et Kyle avaient tendance à « marcher ensemble », il en est différemment aujourd’hui. Tous les trois agissent et interagissent. D’accord, ce n’est pas non plus la grande tchatche mais c’est déjà un début…

 

20 octobre 2005

changement de cap

Après concertation et dans le but d’être utile à nos apprenants, nous avons décidé d’abandonner le projet d’écriture qui n’avait séduit que George. On leur avait proposé de télécharger le logiciel Story Write (cf. bloc pour le lien Internet) pour les mener, les guider pas à pas vers la construction d’une histoire. On cherchait à les rendre autonomes. Mais cela les a découragés au contraire.

Nous avons pointé en quoi nous pouvions les aider. Qu’est-ce que nous avons de plus, sinon de différent, avec leur capitaine de bord, Laura ? La réponse la plus simple est souvent la meilleure. En effet, en plus d’habiter en France, nous sommes natives. C’est donc la langue, sous sa forme orale qui nous distingue de leur capitaine. Et c’est sous cet angle nouveau que nous aborderons nos prochains exercices.

Pour cette fois-ci, nous avons repris une faute récurrente pour la leur expliquer. Pour des anglophones, la distinction entre savoir et connaître est assez délicate car pour eux, il n’existe qu’un seul verbe. Pour la première fois nous leur soumettons un document audio accompagné de sa transcription, de deux exercices et d’un tableau récapitulatif de la règle d’emploi.

Et c’est un vrai succès !!! En l’espace de 10 jours, George, Kyle et Trevor nous répondent, l’exercice fait !! On se regarde, Samira et moi, satisfaites d’avoir touché leur intérêt !

Nous pouvons partir en vacances le 25 sans embrun dans la tête…

13 octobre 2005

chaud/froid

Ce matin, le bateau s’est arrêté de tanguer. J’avais la tête encore toute pleine de leurs chansons quand je suis arrivée à la séance de tutorat. Je me disais : »Enfin ils accrochent ! » Moi-même qui m’étais solidement tenue à ma bouée gonflable, je ressentais ce que les autres marins avaient déjà eu dans le cœur. De la légèreté. Ce sentiment qui vous donne des ailes et où vous pensez que rien ne peut vous arriver, rien ne peut vous atteindre parce que maintenant, ils sont avec vous. Aujourd’hui, le vent adonne. Il tourne dans un sens favorable à la marche du navire. Nos apprenants participent et osent prendre la parole pour poser une question, pour émettre un doute, pour nous faire part de leur vie extérieure à NOVA… On les sent vivre. J’ai l’impression qu’ils apparaissent sur le webboard comme pour marquer leur passage et par la-même, leur appartenance au groupe. Certes, il y a Amie qui ne donne aucun signe de vie, mais nous la considérons toujours comme faisant partie du groupe. Je ne pourrais pas dire que son absence nous manque ou qu’elle nous fait défaut puisque nous ne l’avons jamais vu sur la plateforme. Elle a tout simplement désertée avant que la grande traversée ne commence. Elle a manqué à l’appel dès le premier jour.

Toutefois, s’ils prennent la parole de manière spontanée, ils ne répondent pas toujours au travail demandé. En effet, la fois dernière, nous leur avions proposé un exercice afin qu’ils se connaissent davantage. Nous voulions que le groupe en ligne se consolide en dehors de la plateforme. Nous pensions que les interactions ne seraient que meilleures sinon plus abondantes et riches. De ce fait, nous avons incité nos apprenants à faire l’exercice « Qui est qui ? » car durant la semaine, aucun d’entre eux n’est venu y jeter un œil. Ah si ! Un ! toujours le même, George… Il a rempli le tableau en le complétant par des informations qu’il savait sur Amie. On voit combien cet apprenant est investi. Dès le départ, il a dit qu’il chercherait à être le plus présent possible. Je me demande s’il n’a jamais déjà participé à des échange en ligne. Je lui poserai la question à la fin du tutorat, en janvier.

Mais cette forme de bouderie est peut-être de notre faute en partie nous a fait remarqué notre bosco. En effet, dans un de nos messages, nous avons parlé de trop de choses à la fois. De l’exercice et du projet d’écriture que nous souhaitons mettre en place. Trop d’informations tuent l’information ! Et c’est vrai. La preuve. Nous sommes là, les bras ballant à attendre et à s’étonner que personne ne réponde. Nous avons surestimé leur niveau de langue, si bien qu’ils ne savent pas quoi faire. Ils préfèrent donc nous parler d’autre chose…Et ils ont raison.

Nous prenons note de cette erreur afin qu’elle ne se reproduise plus. Mes premiers pas de tutrice ne pouvaient pas être sans tâche. De la même manière que nous avions mis deux objets linguistiques dans notre message, notre projet d’écriture n’attire pas grand monde. Pas le moindre petit poisson

Nous nous remettons en question. Est-ce que notre objectif, ce que nous souhaitons faire, correspond avec leur objectif ? C’est sur cette question que s’achève la séance.

Je regagnerais ma cabine toute déboussolée par rapport à ce matin, mais avec le sentiment de progresser.  

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